En 1999, c'est loin d'être la grosse patate et pour cause, je viens de me chopper une grippe carabinée. Après quelques jours à 40 de fièvre, cette dernière semble vouloir me laisser un peu de répit. Du coup le moment me semble idéal pour enfin tester un jeu que j'avais acheté quelques semaines auparavant: Silent Hill.

Un survival horror? Peuh, je n'ai peur de rien, je connais Resident Evil moi Monsieur! Sauf que là je vais tout de suite être calmé. Harry, le protagoniste qui cherche sa fille disparue dans la... jolie... petite ville de Silent Hill n'a rien d'un héros badass. Il s'essouffle rapidement, doit se défendre avec ce qu'il trouve (et ce n'est pas la joie au début!) et puis il y a cette fichue radio qui grésille, me prévenant d'un danger immédiat. Le stress total!

Mais c'était sans compter la bascule dans un monde alternatif bien glauque, signifié par des sirènes incendies, où une école maternelle devient l'un des pires endroits de la ville... à moins que ce ne soit son hôpital avec ses infirmières?

Quoiqu'il en soit, ce n'est pas sans soulagement que je termine l'aventure, enfin, j'obtiens l'une des fins parce qu'il y en a plusieurs selon les choix faits durant le jeu. Hors de question que je recommence! Pas parce que le jeu est mauvais, loin de là, mais tout simplement parce que ce fût pour moi l'une des expériences les plus éprouvantes dans le monde du jeu vidéo!

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