Est-il possible de tomber amoureux d'un jeu vidéo? Pour ma part, sans hésitation, je dis oui! En 1997, je n'étais pas prêt à cette fortuite rencontre.

C'était de pied ferme que je me rendais chez le revendeur local indépendant pour y faire l'acquisition d'une célèbre simulation de voiture qui faisait le buzz dans les magazines de l'époque. C'est pourtant avec "Castlevania: Symphony of the night" sous le bras que je repartais vers mon appartement d'alors, avec sa jaquette si esthétique, intrigante.
Pour être honnête, je ne connaissais la saga que de nom, tout au plus avais-je brièvement croisé le tout premier volet rapidement à sa sortie chez une connaissance. Mais en ce soir de 1997, c'est une nuit blanche qui m'attendait au détour des premières notes composées par Michiru Yamane.

C'est bien simple, le morceau du menu principal, "prayer", m'a tout simplement donné la chair de poule. Quelle 2D, quelle ambiance! J'ai terminé le jeu en une nuit, ivre d'exploration, de secrets à découvrir, sans oublier la magie de la symbiose avec les familiers trouvés au détour d'une pièce cachée.

J'en croyais en avoir terminé lorsqu'au détour d'un magazine, je découvris l'existence d'un château inversé... Je ne veux pas trop en dire ici, car au delà du souvenir je souhaite à chaque joueur de découvrir un tel jeu.

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