Edité le 16/04/2024 : 14:55

Recueil de souvenirs : Période CPC - année 80 par October Ghost

Créé le 13/08/2021

Souvenirs

Batman: The Caped Crusader
Jeu sorti le 31/12/1988

Publié le 13/08/2021 : 15:35

Souvenir de 1988 sur Amstrad CPC

C'est lors du réveillon de noël 1988 que je me vis offrir Batman The Caped Crusader de la défunte firme Ocean pour mon Amstrad cpc 464. je me vois encore découvrir fébrilement la boîte cartonnée reprenant l'illustration de Bob Wakelin, mettant en scène le chevalier à cape en prise avec le Pingouin sous les rires du Joker. A l'intérieur, un poster et la cassette tout de noir parée. Le soft est un jeu d'aventure/action dans lequel il faut ramasser des objets, utilisés à un moment bien particulier. Les écrans se succèdent sous forme de cases style comics et la musique rappelle parfois la série avec Adam West. Je garde un énorme souvenir de ce jeu et de ce noël 1988...

Thanatos
Jeu sorti le 31/12/1986

Publié le 14/08/2021 : 10:41

Souvenir de 1988 sur Amstrad CPC

Thanatos.... A l'évocation de ce nom c'est tout un tas d'images qui submergent mes souvenirs. Il y a tout d'abord l'écrin noir de la compilation "The Top 10" édité par Elite, les cassettes bleues propres à l'éditeur Durell, dont Thanatos faisait alors partie. Il y a surtout la musique de Julian Breeze qui me renvoie immédiatement à ces jours de 1988 lorsque je lançais le jeu sur mon cpc 464, le battement du cœur du dragon qu'il fallait attentivement surveiller sous peine de voir l'aventure se terminer très vite surtout si on fonçait comme un malade, notamment dans les grottes emplies d'araignées suspendues! Il y avait plusieurs niveaux de difficultés mais je crois bien n'avoir jamais dépassé le premier! Thanatos n'était pas considéré comme un hit à l'époque mais pour ma part il reste l'un des plus beaux souvenirs de ma période Amstrad....

L'île
Jeu sorti le 01/12/1988

Publié le 17/08/2021 : 11:09

Souvenir de 1989 sur Amstrad CPC

l'île de Alain Massoumipour c'est pour moi le dernier regard jeté sur mon Amstrad cpc 6128. Un copain m'avait filé ce jeu d'aventure texte au détour d'une conversation, sur l'une de ces disquettes Amsoft à l'étiquette impersonnelle. Lorsque je rentrais chez moi pour l'essayer je ne pensais pas me faire happer de la sorte sur cette île et son ambiance si prenante! Après toutes ces années, j'y rejoue encore de temps en temps, toujours avec le même plaisir même si bien sûr je le connais par cœur à présent....

Gryzor
Jeu sorti le 01/01/1987

Publié le 21/11/2021 : 14:21

Souvenir de 1988 sur Amstrad cpc

En 1987, je suis l'heureux possesseur d'un Amstrad cpc 464 mais il me faudra attendre 1988 pour m'essayer à Gryzor (Contra selon les plateformes) via la compilation "Special Action" de l'éditeur Imagine. Ce format, assez courant à l'époque, est économique pour mes parents et me permet d'avoir plusieurs jeux en une seule fois, soit quelques hits réunis selon le cas. J'accroche tout de suite.... à tout de ce jeu! La jaquette (dessinée par Bob Wakelin) rappelant deux icônes des films d'actions qui envahissaient alors le cinéma et la télévision cathodique du salon familiale, le scénario qui voit la terre se faire squatter par des envahisseurs aliens et bien entendu l'action au sein du soft. Nous incarnons donc Lance Gryzor, dont le style rappelle furieusement le major Dutch dans "Predator" de John Mc Tiernan avec Schwarzy dans le rôle principal. Le jeu n'est pas très difficile en lui même et le petit défi consiste à conserver le laser, très efficace,que l'on peut obtenir dès le premier niveau, ce qui veut dire ne perdre aucune vie. Gryzor reste donc un grand souvenir de ma période Amstrad CPC et d'ailleurs j'y rejoue ces temps-ci.

Ghostbusters
Jeu sorti le 26/10/1984

Publié le 15/01/2022 : 22:09

Souvenir de 1987 sur Amstrad CPC

En 1984 j'ai dix ans et un film va bouleverser mon petit univers. Ce long-métrage c'est "Ghostbusters" de Ivan Reitman et il n'échappera pas à son adaptation sur diverses machines dont l'Amstrad cpc. Pour ma part, il me faudra attendre 1987, date à laquelle j'entre dans l'univers 8 bits, afin de m'improviser chasseur de fantômes grâce à la compilation "They sold a million 3".

Autant le dire tout de suite, Ghostbusters sur Amstrad cpc a les atours d'une adaptation bâclée que l'on doit à Activision. Ce n'est pas très beau, le thème de Ray Parker Junior est repris à outrance, l'action y est ultra répétitive, bref, pas grand chose à sauver. SAUF que moi, à 13 ans, j'aime beaucoup ce jeu. L'ambiance est là, la possibilité de conduire (enfin pas vraiment mais bon...) l'ecto 1, de capturer "Bouffe-tout", empêcher "Marshmallow Man" de détruire un immeuble et pouvoir fredonner le thème via le karaoké d'intro suffisent à me faire aimer le jeu.

Alors oui, Ghostbusters sur cpc 464 reste pour moi un grand souvenir!

Robocop
Jeu sorti le 31/12/1988

Publié le 12/02/2022 : 20:56

Souvenir de 1989 sur Amstrad CPC

En 1987 je suis fébrile et pour cause, "Robocop" de Paul Verhoeven s'apprête à sortir au cinéma! Mais pour ma part je ne le verrais que par le biais de mon vidéoclub local sur le magnétoscope familial soit un peu plus tard. Peu après, OCEAN l'éditeur qui voyait la vie en bleue à l'époque nous offrira une adaptation sur Amstrad cpc que je ne pouvais pas rater.

Et je n'en peux plus de l'attendre, repéré via les pubs du magazine Amstrad 100 %, mon père me donne le feu vert pour appeler Micromania (un petit clin d’œil aux dames de l’accueil, très aimables) et commander le jeu tant convoité accompagné des feuillets bleus reçus dans des colis précédents.

Attention les yeux, c'est du beau packaging! Une belle boîte cartonnée reprenant l'affiche du film avec, à l'intérieur, le poster du long-métrage et, bien sûr, la disquette parée de noir dans sa pochette transparente estampillée du logo de l'éditeur anglais.

Allez, pas une minute à perdre, j'insère la disquette dans le lecteur de mon cpc 6128 et WOOOHHH, j'entends une voix digitalisée prononcer "Robocop"! La musique du menu principal, composée par Jonathan Dunn, prend le relais et, après toutes ces années, elle résonne encore en ma tête. Ce n'est pas fini, puisque la même voix énonce les directives du cyber flic dans l'écran suivant!

Le soft reprend donc les grands moments du film, de la prise d'otage à l'identification d'un des malfrats ayant assassiné l'agent Murphy (Peter Weller) en passant par l'affrontement du célèbre ED209. Robocop reste pour moi un grand souvenir et un incontournable sur Amstrad cpc.

Sorcery
Jeu sorti le 31/12/1984

Publié le 17/06/2022 : 10:25

Souvenir de 1989 sur Amstrad CPC

Sorcery c’est l’histoire d’une rencontre un peu tardive avec l’un des grands classiques de l’Amstrad cpc. Nous sommes en 1989 et je rentre du collège un peu excédé, la faute à une journée de cours un peu plus barbante (comme dirait ma fille) que les autres. Alors que j’entre dans ma chambre dont la porte est parée des autocollants de Batman The Movie de Ocean et Robocop qui m’assure que mon sanctuaire est normalement gardé, je m’aperçois que les housses protectrices (confectionnées par Môman) destinées à mon cpc 464 ont été quelque peu « dérangées » ce qui me met encore plus de mauvaise humeur.

Je m’emploie à les remettre comme il se doit mais je m’aperçois vite qu’en dessous de celle du clavier, les touches colorées et le lecteur de cassette ont fait place à une sobriété, celle du cpc 6128 avec son lecteur de disquette ! Je reste sans voix (mais pas trop longtemps quand même) trop pressé d’essayer ma nouvelle machine offerte par mes parents d’autant qu’elle est accompagnée avec une compilation, la Collection CPC de l’éditeur Ocean. Comme avec toutes les compils’ de la société bleue, je connais déjà quelques jeux mais il y en a un que j’ai totalement raté lors de ma période 464 : Sorcery.

Allez, un Run »menu et la liste des jeux apparaît. Trop habitué à patienter pendant le chargement des cassettes je ne suis pas encore prêt pour la vitesse qu'offre le 6128. Le thème principal qui n’est autre que celui de « l’apprenti Sorcier » composé par Paul Dukas résonne déjà dans le haut parleur mono. Et c’est parti ! Dans le jeu il faut libérer ses confrères prisonniers du vil nécromancien, pour se faire il faudra utiliser des objets bien précis pour chaque prison. Ces derniers étant disséminés dans la map et gardés par diverses créatures. Attention à ne pas perdre complètement sa magie représentée par un grimoire, ce qui équivaut tout simplement à mourir !

Le jeu en lui même n’est pas très long, une fois que l’on connaît l’emplacement des objets et surtout à quelle cellule ils correspondent c’est une petite balade de santé. Je reviens souvent vers Sorcery que j’apprécie encore après toutes ces années.

Bomb Jack
Jeu sorti le 31/12/1984

Publié le 28/06/2022 : 10:12

Souvenir de 1988 sur Amstrad CPC

Nous sommes en 1988, lors de l’un de ces étés étouffants que le département où je réside alors connaît bien. Avec 40 degrés à l’ombre l’après-midi (sans Vincent Perrot) hors de question de mettre le nez dehors. C’est donc calfeutré dans ma chambre aux volets fermés que je m’apprête à passer l’après-midi, mon visage éclairé par le moniteur de mon Amstrad cpc 464, à l’abri de la chaleur. La pudeur impose à l’auteur de ne pas dévoiler la légèreté de sa tenue d’alors mais on le comprendra aisément à la vue des conditions climatiques.

Après un verre d’eau fraîche agrémentée de sirop Teisseire à la grenadine et de quelques glaçons, il est temps de choisir le jeu auquel je vais jouer. Hors de question de faire la fine bouche, chanceux que je suis, mais je dois bien avouer que les jeux en ma possession ont été joués et rejoués depuis l’année dernière. Même si j’aime beaucoup certains, mon esprit vagabonde vers les pubs du magazine Amstrad cent pour cent qui font état de softs plus attirants les uns que les autres. C’était sans compter une surprise de ma mère qui sort de son chapeau une compilation acquise via « La Redoute » roi de la vente par correspondance à l’époque surtout en milieu rural. Et avec ce dernier mieux vaut être patient, car ma mère doit tout d’abord remplir le bon de commande, l’envoyer, attendre que la société le reçoive, prenne en compte la commande, la prépare, puis procède à l’envoi à son tour. Oui, car en ces temps jadis point d’Internet ni de célèbres sites de ventes procédant à des expéditions en moins de temps qu’il ne faut!

Cependant, ma Môooman a anticipé les vacances qui se passeront, comme la plupart d’entre elles, à la maison. Ma mère est vraiment cool, toujours prêt à me faire plaisir (oui c'est le moment "cheesy" du souvenir comme disent les habitants d'Albion). C’est ainsi que je retrouve sur mon bureau à l’abri de l’astre solaire ardent ma toute première compilation de l’éditeur ELITE. Pas moins de quatre jeux sont au rendez-vous: Airwolf (ah non, pas celui-là!), Commando, Frank Bruno’s Boxing et… Bomb Jack. C’est par ce dernier que je commencerais, enfin, une fois le jeu chargé (soit pas loin de dix minutes…) j’entends. C’est mon premier contact avec Jack qui a connu une adaptation de la borne d’arcade éponyme et il promet du dépaysement, de la Grande Pyramide accompagné du Sphinx à Gizeh en passant par l’Acropole en Grèce entre autre. Pas question d’admirer le paysage car il faut désamorcer les bombes dans leur ordre d’allumage si on veut avoir le maximum de points, sans compter que des ennemis venant d’un autre monde semble-t-il, nous suivent inlassablement.

En cet instant, j’ai des étoiles plein les yeux, rien qu’avec le premier niveau. Le principe du jeu est simple, les niveaux bouclent vite mais je ne m’en lasse pas, trop occupé à essayer d’améliorer mon score. Bomb Jack devient l’un de mes classiques sur cpc, j’y reviendrais souvent par la suite… Cet été 1988 promet d’être beau.

Kung-Fu Master
Jeu sorti le 01/12/1986

Publié le 09/07/2022 : 14:36

Souvenir de 1988 sur Amstrad CPC

L’été a fait place à la rentrée, laissant septembre et toute sa mélancolie s’emparer de ma chambre. Quelques signes font état que l’automne ne tardera pas non plus à se manifester mais pour l’heure, il y a un peu d’animation car mon père me bricole un bureau dans une étagère/bibliothèque avec une planche à grand renfort de clous et de coups de marteau.

Quelques instants après mon Amstrad cpc 464 trouve naturellement sa place dans cet espace d’appoint qui s’avère vraiment confortable au final. Allez, plus de temps à perdre, il me tarde d’essayer une toute nouvelle compilation en provenance des « Trois Suisses » arrivée récemment pour adoucir la rentrée: « They sold a million 3 » (qu’on peut traduire par « Ils se sont fait plein de patates 3 ») comprenant quatre jeux dont un certain « Kung-Fu Master », l’adaptation de la borne d’arcade éponyme.

Après quelques minutes de tours de bande et de patience, me voilà propulsé dans le kimono d’un adepte de l’art martial à la recherche de sa dulcinée retenue prisonnière par le propriétaire des lieux. C’est sur plusieurs étages qu’il va me falloir donner des pieds et des poings. Je n’ai jamais vu la fin du jeu mais j’en garde un souvenir particulier, sans doute parce que j’avais découvert qu’il était possible de réaliser un bureau d’ordinateur avec une planche et quelques clous au sein d’une étagère…

Mag Max et Barbarian
Jeu sorti le 01/12/1987

Publié le 15/07/2022 : 12:27

Souvenir de 1987 sur Amstrad CPC

Nous sommes en 1987, au beau milieu d’une matinée d’été. Trois individus errent au sein du rayon culturel de la défunte chaîne d’hypermarché « Mammouth ». Le plus âgé rêve d’un apéritif anisé bien frais agrémenté de quelques cacahuètes, le second quant à lui aide le plus jeune à faire son choix parmi ce royaume de jeux destinés à l’Amstrad cpc venu depuis peu s’installer à la maison.

Ces trois personnes sont mon père, mon frère et le conteur de ces lignes. Bientôt, il semble que nous tombions sur la pépite, prenant la forme d’une promotion intégrant deux jeux pour le prix d’un. Quelques instants après, sous l’œil d’un imposant vendeur aux cheveux roux attendant sans doute impatiemment l’heure du déjeuner (d’ailleurs son manque d’amabilité en témoigne), nous passons à la caisse. Quoiqu’il en soit, nous voici de retour dans la voiture métamorphosée en four sous les rayons ardents du soleil qui a pris possession du parking. Toutes fenêtres ouvertes, la voiture prend le chemin du retour dont je ne verrais pas grand chose, mon regard étant rivé sur les deux boîtes de mes nouveau jeux.

Le premier c’est le (futur) célèbre Barbarian, avec sa jaquette montrant une jeune femme idéalement habillée pour la plage et un culturiste qui semble s’être renversé l’intégralité du flacon d’huile de bronzage sur le corps. Bien entendu le soft me fait furieusement penser au film de John Milius avec Arnold Schwarzenegger, « Conan le barbare » vu à l’âge de dix ans planqué derrière le canapé familial un dimanche soir sans me faire repérer. A l’intérieur du boîtier noir qui semble aussi solide que l’épée du barbare, la cassette noire elle aussi et un poster reprenant la jaquette, celui-ci commence déjà sérieusement à questionner mes hormones.

Mais c’est l’illustration du second, réalisée par Bob Wakelin, qui attire le plus mon attention: Mag Max mettant en scène un robot avec un dragon de métal. Ça en jette vraiment et mes tympans vont bientôt découvrir une musique qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Mag Max est l’adaptation d’un borne d’arcade du même titre dans laquelle le joueur dirige un robot à la recherche de ses différentes parties. Je n’ai jamais été très loin, jusqu’au deuxième niveau tout au plus mais j’apprécie toujours autant ce jeu que je relance de temps en temps rien que pour la musique.

Je garde un souvenir particulier des ces deux jeux car il s’agit d’un cadeau de mon frère à qui je dédie ces quelques lignes (alerte « cheezy time » activée).


Battle Ships
Jeu sorti le 01/12/1987

Publié le 21/07/2022 : 19:44

Souvenir de 1989 sur Amstrad CPC

Il a coulé mon porte-avion! Ceux de ma génération penseront immédiatement à cette pub concernant le jeu « Touché Coulé » de MB mais je vais vous parler ici de cet été 1989 où une compilation de l’éditeur ELITE me fit découvrir la bataille navale sous un nouveau jour via le jeu « Battle Ships ».

C’est encore calfeutré dans ma chambre que je m’évertue à couler les navires adverses contrôlés par l’Amstrad cpc 464 (mon dernier été avec lui) sous les regards des posters de Rocky Balboa, Batman ou encore Operation Wolf. Tout du moins jusqu’à ce que mon père passe la tête par l’entrebâillement de ma porte pour me demander ce que je fais.

Clairement mon paternel n’est absolument pas intéressé par le jeu vidéo et trouve que l’utilisation de mon 464 à cette fin est un pur gâchis mais en quelques instants, le fait de reconnaître la bonne vieille bataille navale qu’il a connu via papier et crayon l’interpelle. Ça tombe bien car le soft propose un mode deux joueurs.

Un peu réticent à l’idée de jouer à un jeu vidéo, la température caniculaire incompatible avec son état de santé termine de le convaincre. Allez c’est parti! Je lui explique les quelques rudiments nécessaire pour placer ses navires et je sors de la chambre afin de ne pas voir leur emplacement.

C’est mon tour à présent, mon père sort mais quelques secondes plus tard il me semble apercevoir un regard indiscret derrière mon dos. Je crois qu’il a triché sur ce coup là! En réalité, en cet instant peu m’importait, content de voir mon père s’amuser pour la première fois à un jeu vidéo. Inutile de présenter en détails le principe mais lorsque la phase action du jeu se mettait en place lors des tirs d’artilleries j’avais l’impression de voir des céréales « Miel pops » voler dans les airs et la carte me faisait penser à un paquet de pâtes Lustucru!

Il y a quelques temps j’ai fait découvrir ce jeu à ma fille et nous y jouons ensemble de temps en temps, me rappelant cet été 1989 où nous jouions avec mon père à « Battle Ships » sur Amstrad cpc.



L’œil de Set - 1ère partie
Jeu sorti le 01/01/1987

Publié le 25/07/2022 : 12:59

Souvenir de 1987 sur Amstrad CPC

L’œil de Set c’est un peu l’histoire une malédiction. En 1987 mon Amstrad cpc 464 fait mon bonheur et au détour d’une page du magazine Tilt, un encart publicitaire attire mon attention. Ubisoft promet avec les jeux suivants de contenter mon manque d’aventure et l’un d’eux en particulier suscite ma curiosité: L’œil de Set. Avec quelques efforts niveau scolaire, mon père valide l’achat du soft tant convoité mais avant d’envoyer le bon de commande accompagné de son règlement, d’un montant 99 francs à l’époque pour le format cassette ( de mémoire) soit approximativement 20 euros, via le coupon en bas de page, il préfère appeler le standard clients. Après quelques minutes d’attente et la réponse d’une employée blasée (qui nous laisse une impression mitigée), le coupon s’en va donc chez Ubisoft le lendemain.

L’attente me paraît interminable, je dois avouer ne plus me rappeler exactement le délais de réception mais il me semble que quinze jours s’étaient écoulés avant de recevoir l’enveloppe matelassée estampillée de l’éditeur. Allez, pas un seul instant à perdre, j’enlève la cassette de son boîtier cristal pour la charger dans le lecteur cassette du cpc puis lancer l’incantation: Run ». Le délais de chargement me laissera le temps de voir l’écran de présentation du soft, faisant état d’une jeune femme quelque peu dénudée en proie avec un vil personnage, à côté d’eux le héros de l’aventure que j’incarnerais quelques minutes plus tard. La progression se fait par choix, si on se trompe c’est la fin dans la plupart des situations.

A cette époque j’aime particulièrement les jeux d’aventures alors je m’accroche, je fais les mauvais choix, recommence, progresse un peu plus et arrive le moment où le soft demande de retourner la cassette. Je m’exécute et quelques instants après les ennuis commencent: Un read error apparaît… La poisse! Cette erreur, les possesseurs d’un cpc 464 la connaissent et ce n’est jamais de bon augure. Les erreurs défilent et je décide d’arrêter le lecteur, ce qui équivaut à recommencer l’aventure depuis le début..

Je prends soin de mon matériel, j’examine l’intérieur du lecteur qui me semble correcte mais effectue un petit nettoyage des têtes avec un coton tige. Après une pause, il est temps de retenter le tout avec la probabilité que la funeste erreur ne revienne… Mais je garde espoir et recommence l’aventure jusqu’à devoir retourner de nouveau la cassette pour rencontrer la même erreur. Bon, il faut se rendre à l’évidence, la cassette semble défectueuse, ce qui sous entend contacter Ubisoft et renvoyer cette dernière pour un échange. Comme prévu, mon père est agacé par la situation mais nous renvoyons la cassette. Inutile de dire que le dégoût m’envahit. Il va falloir être patient entre le retour vers le sav et l’expédition d’un nouvel exemplaire. En attendant je me rabats sur mes autres jeux et, mine de rien, je n’ai vraiment pas à me plaindre à ce niveau.

la suite au prochain numéro!

L’œil de Set - 2ème partie
Jeu sorti le 01/01/1987

Publié le 25/07/2022 : 17:16

Souvenir de 1987 sur Amstrad CPC

Voici la seconde et dernière partie de mon souvenir avec l’œil de Set...

Les jours passent, j’en oublie presque L’œil de set mais en rentrant à la maison après une journée de collège, une nouvelle enveloppe matelassée avec le tampon d’Ubisoft trône sur mon bureau. Fébrilement, j’ouvre le paquet et sort… une nouvelle cassette. A l’intérieur rien d’autre, pas un mot, pas une carte signée des frères Guillemot avec « bisous » dessus et surtout aucune excuse, bref le minimum. En cet instant mon avis sur Ubisoft en prend un coup. Je ne me laisse pas abattre et après avoir réglé le compte aux devoirs du jour, je me relance dans les labyrinthes. J’arrive dans les rivières souterraines et le moment de retourner la cassette arrive. Je suis confiant, avec un exemplaire neuf, aucun problème! Sauf que ma naïveté est balayée d’un revers de read error… Inutile de dire ce que je ressens.

Je retire la cassette, examine la bande comme si je m’attendais à ce que quelques Gremlins en sortent mais il n’en est rien. Je me pose sérieusement la question: ne m’ont-ils pas renvoyé la même cassette? Je n’ai pas le courage d’en parler à mon paternel, imaginant déjà sa réaction à l’annonce d’un nouveau problème. Je range l’Œil de Set parmi les autres jeux n’en voyant jamais la fin. Je crois bien l’avoir relancé une ou deux fois quelques temps après, histoire de voir si la face b fonctionnerait par hasard… Mais non. C’est la dernière fois que je commandais un jeu directement chez Ubisoft Je sus en cet instant que les malédictions existaient vraiment et que celle de Set venait de me toucher.

Compilation Dix Sur Dix
Jeu sorti le 01/06/1988

Publié le 06/09/2022 : 18:55

Souvenir de 1988 sur Amstrad CPC

Vous croyez en l’alchimie? Moi oui! Je ne parle pas de celle que l’on trouve au sein d’un creuset mais de celle qui forge un bon souvenir, lorsque plusieurs évènements s’enchaînent afin de créer un moment que l’on peut pas réellement oublier.

Celui-ci se déroule en 1988, au mois de juin plus précisément. Une journée de collège s’achève mais elle aura été un peu plus légère qu’à l’accoutumée dans le sens où le cours d’histoire s’est déroulé à l’extérieur, en visite dans les murs et jardins d’un château. Honnêtement je me souviens plus du nom mais il s’agissait de l’une de ces bâtisses qui façonnent le paysage auvergnat. Alors que la visite touche à sa fin et que le voyage du retour en bus annonce la promesse d’un retour à la maison, mes pensées se projettent déjà vers mon Amstrad CPC 464. Mais avant ça un bon verre d’une boisson bien fraîche et sans doute trop sucrée achèvera cet après-midi teinté des accents d’un futur bel été.

Cependant, mes plans vont quelque peu être modifié car en rentrant dans ma chambre dont la fenêtre donnent sur les champs, les haies et les arbres (un véritable cocktail d’apaisement et d’imagination), une enveloppe bulle siège sur mon bureau, juste à côté de mon ordinateur. Le tampon avec cette adresse, je ne la connais que trop bien, c’est celle de Micromania! Mon sang ne fait qu’un tour, je suis bien en face d’un paquet surprise! Malgré les bulles, je peux sentir qu’il s’agît d’une boîte au format assez conséquent. Allez, je retiens mon souffle, ouvre l’enveloppe comme un margoulin pour y découvrir une compilation parée majoritairement de rouge: Dix Sur Dix édité par U.S GOLD. Comme son nom l’indique, la compil’ réunit dix jeux divers et variés, venant d’éditeurs différents. Bingo! A part Trantor que j’ai déjà, je n’en connais aucun autre.

Pour tout dire, j’aimais beaucoup ce genre de compilation à l’époque: par forcément des grands hits mais parfois de petites pépites insoupçonnées. Voici la liste: 10th Frame (bowling), Bobsleigh, Cholo (sf, prise de contrôle de robots), Harball (baseball), Leviathan (shoot spatial), Mercenary (aventure/simulation spatiale), The Armageddon Man (gestion de crise mondiale), Shackled (Gauntlet like), Trantor (shoot avec de gros sprites), Xeno (sport futuriste). J’ai des étoiles plein les yeux et il me tarde vraiment de m’essayer à chacun de ces jeux! Mais il faudra attendre la suite au prochain numéro:)

Compilation Dix Sur Dix - Seconde partie
Jeu sorti le 01/06/1988

Publié le 07/09/2022 : 16:22

Souvenir de 1988 sur Amstrad CPC

Après les tâches quotidiennes qui se traduisent par les devoirs je profite de quelques précieux instants pour me lancer à manette perdue dans ces dix jeux (bon avec le cpc 464 et son chargement cassette je n’aurais pas le temps de tous les tester en une soirée!).

« 10th Frame » est sans doute celui que je lancerais le moins, je ne suis pas très adepte du bowling mais le jeu est quand même bien sympa.

Au tour de « Bobsleigh » et son système anti piratage qui consiste à saisir l’un des codes présents dans le manuel de la compilation. J’aime assez l’ambiance qu’offre le jeu mais j’y reviendrais peu également.

« Cholo » m’intrigue mais n’est pas si simple à appréhender. Il faut bien lire le manuel pour l’apprécier pleinement, le design globale n’aidant pas forcément. Cependant nous sommes face à la première pépite de la compilation.

De « Harball » je retiens surtout la musique d’intro et l’ambiance général de ce soft de Baseball que j’ai du mal à comprendre.

« Leviathan » me déstabilise quelque peu avec son scrolling multi directionnel et même si le jeu est sympa au final j’en retiendrais surtout le thème musical.

« Mercenary » est la seconde pépite. Son auteur, Paul Woakes nous plonge dans la peau d’un mercenaire spatial accompagné de son ordinateur Benson. Nous nous écrasons sur la planète TARG en proie à un conflit entre deux peuples. Quel jeu, quelle aventure! Là encore mieux vaut consulter le manuel afin de l’apprécier pleinement. Je me souviens de mercredi après-midi passé à explorer la planète dans un environnement type « fil de fer » où l’imagination est impérative. Il y aussi un côté simulation qui fait varier l’action. Je n’ai cependant jamais réussi à en voir la fin.

« The Armageddon Man », allez, encore un trésor avec ce jeu de stratégie dans lequel nous incarnons un commandeur suprême à l’aube d’une menace nucléaire. Il conviendra de faire en sorte que les pays membres s’entendent un minimum afin de ne pas déclencher une catastrophe planétaire. D’autant que certains petits saligauds conspirent dans votre dos en s’envoyant des messages codés! J’aime autant la musique d’intro que le jeu même si je n’ai jamais été très bon.

« Shackled ». Avec ce « Gauntlet like » c’est surtout la musique d’intro que je retiens (encore une fois). Sinon un jeu sympathique mais ne parvenant pas à faire oublier l’original.

« Trantor: The last storm trooper ». Bon, celui-ci je le connais. Je l’avais déjà en single. D’ailleurs lorsqu’on retournait la cassette nous avions le droit au morceau rock d’un groupe à présent sans doute disparu. Même si il est très bon, « Trantor » n’était pas mon préféré.

« Xeno » est un peu une sorte de hockey sur glace futuriste. Pas de musique, un menu sobre mais efficace et nous voilà plongé dans l’action. Mine de rien on se laisse vite prendre… au jeu justement!

Ce fût donc une sacrée surprise (et soirée, sans Jean-Pierre Foucault) et, bien sûr, j’avais vivement remercié mes parents pour cette dernière. Cependant il m’avait fallu faire un choix, car la cinquième chaîne de l’époque diffusait alors « Les faucons de la nuit » avec Sylvester Stallone, Billy Dee Williams et Rutger Hauer… Qu’à cela ne tienne! Je passais dans le salon pour choper quelques scènes du film alors que le lecteur de cassette du cpc chargeait un jeu! Je garde un énorme souvenir de cette compilation vers laquelle je reviendrais souvent avec mon cpc 464.

Impossible Mission
Jeu sorti le 01/01/1986

Publié le 13/09/2022 : 18:45

Souvenir de 1988 sur Amstrad CPC

Vous savez, parfois, non, souvent je rêve d’avoir conservé l’intégralité de mes jeux croisés durant ma vie de joueur jusque-là. J’imagine qu’il en est de même pour la plupart d’entre nous. Certains ont eu la chance (présence d’esprit) de le faire, d’autres ont les moyens de se réapproprier les titres tant aimés jadis et l’exposent tels des trophées de chasse, en mimant une certaine humilité. Pour ma part, je n’ai plus rien de tout ça si ce n’est le poster de « Batman The Caped Crusader » qui était inclus dans la boîte du jeu, souvenir que j’ai partagé dans les colonnes de « My Gaming Story ». Mais au fond qu’est-ce qui compte réellement? Le souvenir bien sûr! A moins de perdre la mémoire (et je ne doute pas qu’au fur et à mesure celle-ci me jouera des tours), ce dernier restera toujours…

Alors cette fois ci je vous emmène lors de cet automne 1988, propice pour moi à contracter toutes sortes de cochonneries dont la classique rhinopharyngite ou encore angine, grand succès des trucs que j’attrapais régulièrement. C’était aussi synonyme de repos à la maison pour quelques jours, dans ma chambre en compagnie de mon cpc 464 mais aussi quelques déplacements dans le salon pour attraper au vol un épisode de séries que j’affectionnais. Bien entendu, inutile d’essayer d’échapper à la cohorte de médicaments au goût dégueulasse, mention spéciale au spray « hexatruc » censé calmer un mal de gorge parfois carabiné. Ces quelques jours passés à la maison étaient un peu comme une immunité diplomatique bien qu’il fallait rattraper les cours par la suite.

En ce jour d’automne donc, me voilà en prise avec une rhinopharyngite un peu costaud mais me permettant d’avoir le précieux sésame comprenant l’accès à l’ordinateur et à la télé. Je viens alors de regarder un épisode de « Mission: Impossible » avec le célèbre Peter Graves habitué à récupérer ses ordres de missions dans des endroits atypiques. Clairement j’ai des étoiles plein les yeux et j’ai envie de prolonger l’expérience. Ça tombe bien puisqu’il y a quelques temps je me suis vu offrir une compilation de l’éditeur Epyx intitulée « les meilleurs au monde » (rien que ça!) et sur celle-ci figure le jeu « Impossible mission ».

Bien que le titre soit le seul point commun entre le soft et la série, il ne m’en faut pas plus pour me lancer dans l’aventure. Ici le joueur incarne un agent secret devant mettre fin aux agissements d’un professeur dont le dessein est de pirater le système informatique du gouvernement, une mission que Mr Phelps n’aurait pas renié! Dénié de thème musical, j’apprécie pourtant l’ambiance du jeu rendant un côté espionnage des sixties que mon imagination s’empresse de compléter avec les images de la série. Ici l’agent doit déjouer les mouvements des robots du professeur, gardiens des salles équipées des ordinateurs qui sont la clé du succès. Il y a aussi des puzzles, des fichiers à collecter et assembler. M… un robot vient de me griller, je lance quelques jurons et il n’en faut pas plus pour voir le visage maternel passer un regard par la porte entrouverte. « Ce n’est rien maman, je toussais c’est tout! ». Le regard que ma mère me rend en dit long « Ne me prend pas pour une idiote s’il te plaît et calme toi un peu ». Hors de question de griller mes privilèges! Finalement au bout d’une bonne heure je lâche le jeu pour y revenir un autre jour de ma convalescence.

Je garde un excellent souvenir de « Impossible Mission » sur Amstrad Cpc qui m’a fait passer plus agréablement ces quelques jours de Rhino.