Avez-vous déjà acheté une console rien que pour un jeu ? Moi oui ! En 2003, ma situation professionnelle se veut nomade, trimballer une console de salon plutôt encombrante n’est pas vraiment l’idéal. Qu’à cela ne tienne, un petit coup de manette du destin vient s’en mêler puisque le Phoenix va renaître… Je parle ici de Castlevania ! Un nouvel épisode répondant au doux nom de « Aria of sorrow » s’apprête à débarquer sur Gameboy Advance. Il n’en faut pas plus à mon cœur de joueur pour battre la chamade puisque depuis « Symphony of the night » (en 1997) je n’ai pas rejoué cette saga culte.
Les différents tests, captures d’écran que je peux voir dans les magazines de l’époque finissent de me convaincre et c’est le soir même en sortant du boulot que je fonce pour faire l’acquisition de la Gameboy Advance SP (couleur argent) ainsi que du précieux. Le lendemain matin c’est fatigué mais avec le sourire aux lèvres que je me réveille car j’ai guidé Soma Cruz dans l’illustre château de Dracula.
Avec « Aria of sorrow » je retrouve ce qui faisait l’essence de « Symphony of the night », le jeu est beau, la musique tout autant, l’alchimie est de retour et ça fait un bien fou ! Je me souviens encore de la boîte cartonnée avec sa notice en toutes les langues. C’est aussi l’occasion de découvrir le monde de Nintendo à côté duquel j’étais passé dans ma jeunesse...